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Un atelier d'écriture


Fut un temps, pas si lointain, où je cherchais un atelier d'écriture pour y rencontrer d'autres passionnés comme moi de la langue française et à l'imagination débordante. Rêveuse, j'avais même songé à créer moi-même un atelier. Et puis la réalité a repris ses droits (le boulot avec ses trajets interminables).

Comme j'ai la chance d'être dans un  quartier avec un centre d'animation et une bibliothèque toujours promptes à nous proposer des activités, j'ai été les interroger sur le sujet, apprenant par hasard qu'un atelier (étalé sur trois samedis) serait organisé au mois de novembre autour de la Belle Époque (cool ! Mais c'est quoi la Belle Époque ?).


La Belle Époque désigne la période marquée par les progrès sociaux, économiques, technologiques et politiques principalement en France et en Belgique, s'étendant de la fin du XIXe siècle au début de la Première Guerre mondiale en 1914. Le terme correspond pour les Britanniques à la fin de l'époque victorienne et à l'époque édouardienne, pour les Allemands, c'est le wilhelminisme, mais l'expression française est comprise et utilisée dans la plupart des pays européens. 

Merci Wiki !

Et donc ? 


Et donc comme je suis par définition la mauvaise élève de base (oui, je sais je suis prof, et alors ?), je suis allée au premier atelier sans en savoir plus.
Je vous passe la description de la salle mis à notre disposition par la bibliothèque ou encore la cafetière fumante qui nous attendait avec des petits gâteaux pour en venir au principal : nous étions trois plus l'animateur de l'atelier. Ce n'est certes pas beaucoup, mais nous étions toutes trois motivées, et c'est bien le plus important !


Et alors ?


Lors du premier samedi, Nicolas nous a décrit le but de la manifestation ayant place dans toute la ville. Trois quartiers, et donc bibliothèque, avaient été choisis pour des ateliers d'écriture à l'issue desquels des petits journaux de type Belle Époque verraient le jour. 



Des journaux ! 


Me voilà donc bien loin de mes romances, de mes romans et surtout de mes délires avec jeux de mots totalement inconvenants à l'époque, d'autant plus par une femme. Mais pendant les deux ateliers suivants, je me plie à l'exercice difficile d'utiliser un vocabulaire désuet et des phrases à rallonge qui ont rendu fou Antidote quand j'ai corrigé le tout. J'ai peaufiné mes descriptions (mon gros point faible) et ris finalement de la facilité avec laquelle je m'appropriais un style si loin du mien.



En conclusion ?


Je participerai de nouveau volontiers à ce genre d'activités, c'est amusant, décalé et ça a eu le bon côté de me changer les idées.
À de nombreux moments, et suite à des commentaires de mes deux collègues d'atelier, j'ai été tentée de leur dire que je n'étais pas à mon galop d'essai, et que cette appréhension qu'elles avaient à faire lire leur texte, tout auteur l'a. 


Sur ce je vous laisse (j'ai un manuscrit sur le feu) !

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